Plusieurs incidents ont éclaté dimanche soir à Rennes et à Lyon alors que des centaines de personnes s'étaient réunies pour l'annonce des résultats du premier tour de la présidentielle.
Près de 500 personnes, majoritairement des jeunes ont défilé dans le centre-ville de Rennes, scandant des slogans anticapitalises et anti-fascistes. «Brûle la droite», «guerre sociale» ont alors résonné dans la commune de l'ouest de la France. Des dégradations ont également été commises, visant notamment des vitrines d'agences bancaires et du mobilier urbain.
Plus de 500 manifestants défilent à #Rennes contre les résultats du premier tour de la #Presidentielle2022. Dans leur viseur, des vitrines de magasins, comme ici place Hoche, mais également le commissariat de police. pic.twitter.com/OKsjLOEirz
— France Bleu Armorique (@bleuarmorique) April 10, 2022
Les chants «ni Macron, ni Le Pen» ont accompagné les dégradations, avant que la foule ne soit dispersée par les forces de l'ordre.
Une banque de la Caisse dÉpargne prise pour cible ce soir à #Rennes lors de la manifestation contre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. #Presidentielles2022 #1erTour pic.twitter.com/rOZ6zzHdfG
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) April 10, 2022
Un feu a également été allumé par les protestataires puis éteint par les pompiers. L'ordre est revenu, en fin de soirée.
Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes a condamné les violences sur Twitter, expliquant que la «démocratie n'est et ne sera jamais la violence ni le vandalisme».
Je condamne fermement les dégradations commises ce soir dans le centre-ville de Rennes. La démocratie, ce n’est pas et ce ne sera jamais la violence ni le vandalisme.
— Nathalie Appéré (@nathalieappere) April 10, 2022
À Lyon aussi des débordements ont été constatés. Selon la maire écologique du 1er arrondissement de la ville rhodanienne Yasmine Bouagga, chez nos confrères de France 3 Rhône-Alpes, «un groupe de manifestants a cassé un abribus et lancé des projectiles sur les fenêtres» de la mairie.
Ce même groupe a «pénétré dans une des salles adjacentes à une des salles où le dépouillement se faisait» contraignant les assesseurs à «bloquer les portes» afin de finir le décompte des bulletins.