L'imam de la grande mosquée de Saint-Chamond (Loire), suspendu de ses fonctions à la suite de propos discriminatoires envers les femmes, est assigné à résidence depuis ce mardi dans l'attente d'être expulsé aux Comores, son pays d'origine.
L'homme de 35 ans devra pointer trois fois par semaine au commissariat de police et, est convoqué le 6 avril à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) pour la préparation du retour dans son pays d'origine avec son épouse et leurs trois enfants nés en France.
En juillet 2021, lors d'un prêche diffusé en direct sur Facebook, l'imam avait appelé les femmes à «obéir à leur mari», à «rester à la maison» et à ne pas «s'exhiber». Des propos qui avaient suscité la polémique après avoir été dénoncés sur les réseaux sociaux par l'élue RN Isabelle Surply.
«Quand j'entends ce genre de propos, je me dis que ce n'est pas du tout compatible avec les valeurs de la République et, preuve en est que Gérald Darmanin et le maire Hervé Reynaud ont souscrit à ma déclaration», explique la conseillère municipale à CNEWS.
Le ministre de l'Intérieur avait demandé la suspension de l'imam après ce prêche «inacceptable». La préfète de la Loire avait par ailleurs décidé de ne pas reconduire son titre de séjour.