Moins présent dans l’actualité mais dont la menace est toujours lancinante, le terrorisme a été intégré dans le programme de Marine Le Pen et Emmanuel Macron, les finalistes de l'élection présidentielle.
Marine Le Pen
Pour lutter contre le terrorisme, qu’elle associe à l’islamisme dans son programme (car ils poursuivent le même but, selon elle), Marine Le Pen compte l’appréhender par le biais de plusieurs politiques différentes : immigration, étrangère, enseignement, culturelle et pénale.
Elle souhaite recréer les renseignements généraux, pour mieux détecter les projets terroristes. La candidate du Rassemblement national compte mettre en place un procureur adjoint à celui du parquet national antiterroriste, dans les huit juridictions interrégionales spécialisées, pour un meilleur maillage du territoire. Elle veut également établir une perpétuité réelle, qui concernera aussi les terroristes.
Enfin, Marine Le Pen affirme que la lutte contre le terrorisme passe aussi par un «combat de civilisation», pour préserver la démocratie et ses principes.
Emmanuel Macron
Le programme du président sortant vante son bilan, avec la création d’un juge d’indemnisation des victimes du terrorisme et la création du parquet national antiterroriste. Il pointe aussi la mise en place d’un service central de renseignement pénitentiaire et de quartiers «étanches», pour les détenus radicalisés. Les sortants de prison sont aussi mieux encadrés, pointent les équipes du président sortant.
Par ailleurs, la possibilité de «visites à domicile» ciblant certaines personnes et la fermeture de lieux de culte sont mises en avant.
Aucune mesure nouvelle n’est cependant avancée.