A l'approche du premier tour de l'élection présidentielle, on en sait plus sur les programmes des candidats et leurs premières mesures. Le candidat de Reconquête, Éric Zemmour, a fait de l’immigration sa priorité absolue s’il est élu.
«Je stopperai les flux migratoires», écrit Éric Zemmour dans son programme. Le candidat à l'élection présidentielle l'a répété à plusieurs reprises, il souhaite mettre fin à l'immigration. L’objectif étant, selon lui, de «préserver notre identité».
«Pour moi, la priorité des priorités est d’arrêter l’immigration (…) la première mesure forte est un referendum sur l’immigration qui sera le même jour que les législatives», a annoncé le candidat sur CNEWS dimanche 20 février lors du Grand Rendez-vous.
Parmi les mesures que le candidat «soumettra au peuple français» via cette consultation, on retrouve la fin du regroupement familial, l’expulsion des délinquants étrangers, la déchéance de nationalité pour tous les binationaux étrangers et l’expulsion des chômeurs étrangers au compte de 6 mois de recherches vaines du travail.
«Ce sera le premier symbole de mon nouveau quinquennat», affirme Éric Zemmour.
Dans son programme, le candidat de Reconquête annonce également vouloir limiter le droit d'asile à «une poignée d'individus» par an et rendre obligatoire les demandes d'asile depuis l'étranger, plus précisément dans les consulats. Le droit du sol sera également supprimé.
Pour les étrangers déjà en France, Éric Zemmour envisage de durcir les conditions de naturalisation et d'interdire la régularisation d'une personne entrée illégalement sur le territoire national. Le candidat désire aussi supprimer les aides sociales pour les non-européens.
Un ministère de la «remigration»
Le prétendant au trône présidentiel ne compte pas s’arrêter là. Éric Zemmour a annoncé vouloir mettre en place «un ministère de la remigration». Celui-ci sera chargé de «faire repartir un million» d’étrangers en cinq ans, grâce à des «charters». Éric Zemmour organisera cela «avec les dirigeants de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie».
Concrètement, le but de ce ministère est d’expulser les étrangers «dont on ne veut plus». Il vise essentiellement les clandestins, les délinquants, les criminels et les fichés S.