Le gouvernement lance ce lundi une campagne de recrutement dans les métiers de la santé, un secteur éprouvé par la crise sanitaire.
Diffusée sur les réseaux sociaux via de courtes vidéos, la campagne de communication du ministère de la Santé vise en priorité les jeunes. L'objectif affiché par le ministre Olivier Véran est de recruter 10.000 alternants post-bac à la rentrée scolaire de 2022, contre 4.000 aujourd'hui.
Les futurs contrats en alternance concernent des postes d'infirmier, d'aide-soignant, d'éducateur spécialisé ou d'accompagnant éducatif et social, aussi bien dans les établissements publics que privés.
#Recrutement | Envie de vous sentir utile et d'évoluer dans votre travail ? Formez-vous aux métiers du soin et de l'accompagnement.
Découvrez-les sur https://t.co/nhBvit9qfT#metiersdusoin pic.twitter.com/Dq6k7GouGQ— Ministère des Solidarités et de la Santé (@Sante_Gouv) March 21, 2022
Pour lutter contre la «pénurie de candidats aux métiers du soin et de l'accompagnement», le gouvernement souhaite doper la demande et améliorer la réussite des étudiants.
Favoriser la mobilité entre professions
Pour assurer les évolutions de carrière dans ce domaine, Olivier Véran a également annoncé le 16 mars un «parcours de réussite» destiné aux aides-soignants expérimentés souhaitant devenir infirmiers. Cette formation va se réaliser en deux ans, contre trois actuellement, afin de permettre davantage de mobilité entre professions.
Pour favoriser les longues carrières dans le secteur de la santé, 13.600 places en validation des acquis de l'expérience (VAE) (dispositif permettant de convertir les expériences professionnelles en diplômes) vont s'étendre aux aide-soignants.
Pénibilité, horaires décalés, salaires peu attractifs et dernièrement crise sanitaire : les métiers de la santé peinent à recruter. Un phénomène qui a un impact lourd sur le système de santé français. Selon le Conseil scientifique, 20% des lits d'hôpitaux sont fermés faute de soignants.