Jean Lassalle, qui envisageait de se retirer de la course à l'Elysée, a finalement confirmé sa candidature à l'élection présidentielle.
Le candidat de Résistons s'est exprimé par vidéo ce jeudi 17 mars, depuis l'aéroport de Saint-Denis à la Réunion. «Je n'ai jamais reçu autant de messages de félicitations et d'encouragements au cours de ma longue vie politique», a-t-il déclaré.
Mes chers compatriotes,
Je vous adresse ce message de l’aéroport de la Réunion où je me trouve avant de me rendre à Mayotte#jeanlassalle2022#presidentielle2022 @ResistonsFrance #LaFranceauthentique #IledelaRéunion#Mayotte https://t.co/L1Jtjjq4rM— Jean Lassalle (@jeanlassalle) March 17, 2022
«L'acte que j'ai posé a eu un retentissement beaucoup plus important que ce que j'avais imaginé. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de continuer ma campagne, telle qu'elle a été engagée», a conclu le député des Pyrénées-Atlantiques.
Candidat pour la deuxième fois à l'élection présidentielle, Jean Lassalle avait créé la surprise en laissant entendre, le 15 mars, qu'il avait l'intention de se retirer. «Je ne sais pas si je serai encore candidat ce soir», avait-t-il lancé, dénonçant une élection qui n'a «plus aucun sens, ne ressemble plus à rien»
Sa couverture médiatique mise en cause
Pour expliquer son choix, le président du parti Résistons avait remis en cause la couverture médiatique qui lui était accordée après son absence lors de l’émission organisée par TF1. Il s’en était violemment pris à la «famille Bouygues», propriétaire de la chaîne.
«Il y a un profond mépris de classe dans cette décision. Je pensais que l'institution de Bouygues, mise en place par Mitterrand, Chirac, du temps où on faisait encore bien les choses en France, avait mieux vieilli (...) Mais ils m'ont signifié, contrairement à vous qui m'invitez, que moi je ne l'étais pas», a-t-il réagi dimanche sur le plateau de CNEWS. «On me considère comme un candidat de merde, et inutile», parce que crédité de 2% d'intentions de vote au premier tour.
La candidate du Rassemblement National Marine Le Pen a jugé «absolument inadmissible (...) qu'à l’issue de l’obtention de ces parrainages, il y ait des candidats qui continuent à ne pas être traités comme les autres».