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Nathalie Elimas : l'ex-secrétaire d'Etat porte plainte pour «dénonciation calomnieuse»

L'ex-secrétaire d'Etat en charge de l'Enseignement prioritaire, Nathalie Elimas, lors d'un déplacement à l'Elysée en novembre 2021. [Ludovic MARIN / AFP]

Face aux accusations de harcèlement dont elle fait l'objet, Nathalie Elimas, ex-secrétaire d'Etat à l'Enseignement, a décidé de répliquer. Après avoir quitté ses fonctions, elle a annoncé ce 12 mars porter plainte pour «dénonciation calomnieuse».

Nathalie Elimas, qui estime être «victime d'une attaque d'une grande violence», a déposé plainte au commissariat d'Enghien-les-Bains, dans le Val d'Oise. 

A l'AFP, la haute fonctionnaire a indiqué «être salie et calomniée dans les médias» depuis plusieurs semaines, réagissant ainsi selon elle à des accusations infondées «portant gravement honneur à (son) honneur et (sa) dignité»

Suite à un rapport remis au Premier ministre Jean Castex à la fin-février, le départ de Nathalie Elimas du gouvernement avait été officialisé par l'Elysée le 5 mars. 

«Maltraitance» et «harcèlement»

L'enquête avait été ouverte à la mi-janvier par l'IGESR (Inspection Générale de l'Enseignement Supérieur et de la recherche).

Nathalie Elimas, alors toujours en poste rue de Grenelle, y fait l'objet d'accusations de «harcèlement» et de «maltraitance». La procédure ferait suite à des signalements en interne, notamment des «dysfonctionnements» au sein du cabinet de la secrétaire d'Etat, au sujet «des relations au travail»

Toutes interrogées sous couvert de l'anonymat par l'AFP, au moins trois sources avaient alors délivré des témoignages «concordants» et «accablants».

Devant la gravité des faits, le parquet de Paris a confirmé avoir reçu un signalement de la part de l'IGESR, actuellement «en cours d'analyse»

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