Selon Europe 1, une enquête administrative a été ouverte par le ministère de l’Éducation nationale. Nathalie Elimas est accusée par des membres de ses équipes de harcèlement et de maltraitance.
Dans le gouvernement, personne ne serait au courant de ces faits. Un pré-rapport interne a été remis à Jean Castex qui s’est empressé de convoquer la secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire. Une source a confié à Europe 1 que «les conclusions sont terribles» pour Nathalie Élimas.
Durant cet échange, le Premier ministre a évoqué le départ du gouvernement de la secrétaire d’État, mais cette dernière a refusé. Jean Castex a également souhaité avoir des explications sur ces accusations. Nathalie Elimas est restée sur sa version des faits.
Jean Castex a ensuite passé le dossier à Jean-Michel Blanquer qui lui aussi s’est entretenu avec la secrétaire d’État. Là encore, son départ a été abordé. De nouveau, Nathalie Elimas a exprimé son refus.
Pour le moment, Nathalie Elimas reste dans le gouvernement. Pour un conseiller, il aurait été compliqué de faire partir la secrétaire d’État. «C’est impossible de faire démissionner un ministre contre sa volonté, on aurait dû organiser un remaniement », a-t-il expliqué à Europe 1.
Pour l’heure, la question d’un remaniement du gouvernement n’est pas d’actualité pour le président de la République.
Nathalie Elimas, mise de côté officieusement ?
D’après Europe 1, la secrétaire d’État serait hospitalisée depuis mercredi 16 février. Malgré son absence, le secrétariat d’État continue de travailler sur les dossiers en cours et à venir. Plusieurs ministres ont rapporté à nos confrères qu’une consigne précise a été communiquée au sein du gouvernement : «Il ne faut plus rien demander à Elimas.»
Pourtant, Nathalie Elimas a affirmé à Europe 1 être toujours en travail, et a réfuté les accusations portées à son encontre. Elle a tout de même précisé avoir pris «quelques jours de vacances la semaine prochaine».