Le ministère de l’Intérieur a indiqué ce jeudi 10 mars que 7.251 réfugiés ont été recueillis en France depuis le début de l’attaque russe, dont 6.707 Ukrainiens.
Le ratio serait donc de 92,5%, selon les autorités.
Cette communication intervient alors que Le Figaro avait indiqué mardi que 30% des réfugiés accueillis en France depuis le début de l’invasion russe n’étaient pas Ukrainiens. Le journal indiquait que, selon ses informations, 7,5% des réfugiés étaient Algériens, 3,5% étaient Ivoiriens, le même pourcentage étaient Marocains, 2,5% étaient Indiens, de même que les Kirghizes, 2% étaient Congolais, 1,5% étaient Camerounais et 1% étaient Pakistanais. Se trouvaient également des Nigériens, Chinois, Guinéens, Angolais.
Un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, cité par nos confrères, indiquait que «la plupart des personnes qui étaient refoulées (de France, ndlr) à l’époque ont pu passer depuis et la guerre a rebattu les cartes».
Femmes et enfants en majorité
Lors de la conférence de presse de ce jeudi, le ministère a précisé que les Ukrainiens arrivant en France sont majoritairement des femmes et des enfants. Plus tôt dans la semaine, une proportion de deux-tiers avait été avancée. Le chiffre de 265 enfants ukrainiens déjà inscrits dans les écoles françaises, a même été donné.
Les Ukrainiens bénéficient du régime de la protection temporaire, qui leur permet d’obtenir un droit à un hébergement et d’être immédiatement en situation régulière, sans avoir à demander le statut de réfugié. Une autorisation provisoire de six mois (renouvelable jusqu’à trois ans ou si le conflit se termine) leur est délivrée.
Le gouvernement a anticipé que 100.000 Ukrainiens pourraient rejoindre la France, pour fuir la guerre.