L'invasion de l'Ukraine par la Russie, lancée le 24 fevrier dernier, a jeté sur les routes des millions de civils. A Drohobytch, situé à environ 80 km de Lviv (ouest du pays) une école s'est transformée en refuge dans lequel quelque 178 Ukrainiens, essentiellement des femmes et des enfants, tentent de faire face à leurs traumatismes.
Une équipe de CNEWS a pu notamment recueillir le témoignage de Maxim, 8 ans. C’est dans une salle de classe que le petit garçon, accompagné de sa mère, vit maintenant après qu'ils ont du quitter Kiev, la capitale, précipitamment.
«Je vais bien. J’ai juste eu un peu peur. A Kiev, j’ai entendu comme de gros orages et des explosions aussi mais je ne suis pas effrayé», a assuré Maxim au micro de CNEWS.
Pourtant, si devant sa mère inquiète le petit garçon a des paroles rassurantes, la réalité est tout autre.
«Il ne dormait plus et ne mangeait plus quand nous étions à Kiev. Et même ici il ne mange toujours pas. J’ai tout le temps peur pour lui», a ainsi raconté Olana, sa maman.
«Je n'arrive plus à joindre mes grands-parents»
Ce centre de fortune abrite également Milana 7 ans. Elle aussi a fui la capitale avec sa mère et sa sœur.
«Mon père est resté à la maison pour défendre notre pays et il me manque», a témoigné la petite fille.
Comme Maxim et elle, Dimitri, 12 ans, tente aussi de garder son innocence, mais son esprit est hanté par ceux qu’il a laissés derrière lui.
«Je suis inquiet pour mes grands-parents qui sont toujours à Kiev. Avant, je les avais au téléphone. Mais maintenant je n’arrive plus à les joindre», a-t-il expliqué à nos journalises.
Alors que la guerre continue, les réfugiés de cette école de Drohobytch, espèrent que l'endroit restera sûr le plus longtemps possible.