Victime d'une violente agression en sortant du métro parisien un soir de novembre 2017 alors qu'il rentrait du travail, Judikael Hirel, journaliste au Figaro, reste encore aujourd'hui traumatisé par la pluie de coups infligés par son agresseur.
C'est en voulant intervenir pour défendre une jeune femme qui subissait une agression sexuelle, que l'homme âgé de 45 ans a été pris à partie. Après avoir, dans un premier temps, réussi à mettre un terme à l'incident, Judikael Hirel a été violemment frappé par derrière par l'agresseur, revenu se venger.
«Il m'a littéralement explosé la tête à coups de pieds une fois que j'étais au sol. C'est une intention de tuer assez claire», a-t-il dit sur le plateau de CNEWS, expliquant avoir perdu connaissance sous la violence des coups. Le bilan est édifiant : les 15 fractures diagnostiquées au niveau de son visage et de sa tête nécessitent la pose d'une cinquantaine de plaques de titane venant maintenir les os sous la peau.
Des années plus tard, Judikael Hirel n'a pas évacué le choc suscité par son agression. Il dénonce le manque d'accompagnement des victimes et l'interminable parcours judiciaire. «Les victimes sont bloquées dans un passé permanent», dit-il. Son agresseur, lui, n'a jamais été retrouvé.
