C'est un fait : selon une étude de l'INSEE publiée ce mercredi 9 février, «vivre en Ile-de-France aurait un effet négatif sur la satisfaction dans la vie». La faute à la pandémie de Covid-19 ? Que nenni, puisque les données datent de 2019.
«La satisfaction générale dans la vie varie suivant le type de territoire de résidence», annonce une étude de l'INSEE, qui mesure à 7,4 en moyenne (sur une échelle de 0 à 10) le niveau de satisfaction des Français en 2019 relatif à «la vie que l’on mène actuellement». Un niveau plutôt bon, notamment porté par les relations familiales et amicales notées d'une moyenne de 8,4 en France.
Le travail et le logement dans le viseur
Une moyenne en légère baisse si l'on observe la tendance en Ile-de-France et à Paris intramuros, où la satisfaction générale dépasse guère les 7,2 sur 10. Des niveaux qui s'expliquent notamment par un niveau de satisfaction faible dans le domaine du travail, «plus bas dans l’aire de Paris que partout ailleurs en France» selon l'INSEE.
Mais aussi dans le domaine du logement, puisque «la préférence pour la maison individuelle plutôt qu’un appartement intervient et Paris ne présente plus autant d’avantages», peut-on encore lire dans l'étude, qui admet donc que «la satisfaction liée au logement et à son environnement est la plus élevée dans les pôles des aires d’attraction des villes de province».
Le niveau de satisfaction générale dans la vie est en effet «très contrasté selon les départements», explique encore le célèbre institut de statistiques. En Ile-de-France, c'est en Essonne que celui-ci est le plus élevé avec 7,4 en moyenne et en Seine-Saint-Denis, qu'il est le plus faible, avec 6,8 en moyenne.
Les départements du Val-d'Oise et des Yvelines affichent également une note «significativement inférieure au reste de la région», notamment à cause de satisfactions relatives aux loisirs et aux relations sociales qui y sont «plus faibles que dans le reste de la région».