Lors de son déplacement dans la Drôme ce mardi 1er février, Christiane Taubira, nouvelle candidate en lice à la fonction suprême à gauche, a dévoilé les premières pistes de son programme présidentiel.
La gagnante de la primaire populaire était à Romans-sur-Isère et Valence pour évoquer les thèmes de l’industrie et de l’emploi. Un lieu qu'elle n'a pas choisi au hasard.
Sur son compte Twitter, Christiane Taubira a en effet indiqué que «ce territoire a subi de plein fouet la désindustrialisation et l’abandon de la puissance publique».
Ici, à #RomansSurIsère, il y a une grande histoire industrielle, ce territoire a subi de plein fouet la désindustrialisation et l’abandon de la puissance publique sur les enjeux industriel. #AvecTaubira pic.twitter.com/56sOc32s8s
— Christiane Taubira (@ChTaubira) February 1, 2022
Un plan de «réindustrialisation»
Pour remédier à cette situation, l’ancienne garde des Sceaux a ainsi annoncé un «vrai plan de réindustrialisation».
Elle n'a toutefois fourni aucun détail supplémentaire, soulignant que ce projet national serait présenté dans «les 100 premiers jours du quinquennat».
Je souhaite que la France s’engage dans un vrai plan de réindustrialisation. pic.twitter.com/ORCWLxZDGM
— Christiane Taubira (@ChTaubira) February 1, 2022
Il serait «décidé collectivement par un vote du Parlement», a-t-elle précisé.
Pour y parvenir, Christiane Taubira entend «donner à l’Etat et aux régions la capacité d’entrer au capital de certaines entreprises».
L'Union européenne responsable
La candidate a aussi jugé que l'Union européenne «portait une responsabilité en empêchant les Etats de soutenir des secteurs industriels prioritaires ou stratégiques, au nom des principes de la concurrence».
De cette analyse, Christiane Taubira, qui a pointé du doigt «une balance commerciale dramatiquement déficitaire», a sonné l'alarme sur l'urgence pour la France de «reprendre en main son avenir productif».