David Lisnard, le président de l'Association des maires de France, était l'invité de Sonia Mabrouk dans Le Grand Rendez-Vous, sur CNEWS et Europe 1. L'occasion pour lui de faire le bilan du quinquennat d'Emmanuel Macron.
Un bilan en l'occurrence «maigre et négatif». Même si le maire LR de Cannes reconnaît que «des choses positives» ont été faites durant les cinq dernières années, il estime qu'il faut «regarder les faits», «les intentions toujours reportées», notamment «sur le plan sécuritaire».
D'un point de vue économique, David Lisnard a pointé le déficit du commerce extérieur, «qui a augmenté de 50% durant le quinquennat». Un aspect selon lui «révélateur de la perte de compétitivité du pays».
Au micro de Sonia Mabrouk, le président de l'Association des maires de France est également revenu sur le débat concernant les parrainages pour la présidentielle, et les critiques faites par différents candidats sur les 500 signatures d'élus réclamées pour participer.
«Il faut absolument que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Eric Zemmour puissent concourir à l'élection, a-t-il déclaré. Ceci étant il y a aussi de la tactique de victimisation, de la théâtralisation, qui est là tous les cinq ans. Ça devient un marronnier».
Enfin, David Lisnard a fait part de son avis concernant le pass vaccinal. Selon lui, cette mesure «peut être pertinente si elle est extrêmement limitée dans le temps». En outre, il estime que le dispositif «est aussi utilisé comme une arme politique».
