Invitée de la matinale de CNEWS ce mercredi, Valérie Pécresse, candidate LR à l'élection présidentielle, est revenue sur les déclarations chocs d'Emmanuel Macron qui a affirmé vouloir «emmerder les non-vaccinés».
Se disant «indignée» par les propos du chef d'Etat, Valérie Pécresse est revenue sur une phrase en particulier. «Il a dit aussi que les non-vaccinés n'étaient pas des citoyens, déplore-t-elle. Ce n'est pas au président de trier entre les bons et les mauvais Français. Il faut les accepter tels qu'ils sont, il faut les diriger, les rassembler sans les insulter [...] l'insulte n'est jamais la bonne solution.»
Le «quinquennat du mépris»
La candidate LR à l'élection présidentielle estime qu'un «terrible manque d'empathie» se dégage de l'interview donnée par Emmanuel Macron au Parisien. Soulignant la nécessité de «mettre fin à ce quinquennat du mépris», elle juge être «la seule à pouvoir en terminer avec un président qui, visiblement, ne supporte plus les Français quand ils ne pensent pas comme lui».
Selon Valérie Pécresse, cette «déclaration fracassante» du président de la République «n'est là que pour occulter le débat démocratique». «Après cinq ans d'Emmanuel Macron, la France est abimée», affirme-t-elle, avant de dénoncer l'«amateurisme» et l'«impréparation» du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire.
A quelques mois de l'élection présidentielle, Valérie Pécresse préconise donc des «professionnels de la politique» pour «réparer» le pays au lieu de «diviser les Français». Une recette qui, selon ses dires, ne peut être réussie que par son propre camp.