La candidate des Républicains à la présidentielle 2022 veut continuer d'imprimer sa marque en pleine trêve des confiseurs. Actuellement en Loire-Atlantique, Valérie Pécresse doit ainsi effectuer, ce jeudi 30 décembre, deux sorties publiques placées sous le sceau de la santé et de la sécurité.
Dans un contexte de flambée des contaminations du Covid-19, fragilisant une situation sécuritaire déjà tendue, la Républicaine en chef a prévu de saluer ceux qui travaillent pendant les fêtes de fin d'année.
D'abord en se déplaçant dans le centre de vaccination de La Baule-Escoublac, où elle est attendue vers 14h15, puis, deux heures plus tard, au commissariat central de Nantes pour échanger avec des policiers.
A quelques heures désormais du réveillon de la Nouvelle année, et après l'annonce, lundi, des derniers arbitrages pour face à l’explosion épidémique en cours, la visite de Valérie Pécresse devrait être observée de tous les côtés.
Une visite scrutée
Portée par une vague favorable dans les derniers sondages, oscillant entre 17 et 20 % d'intentions de vote laissant croire à une possible qualification au second tour, elle apparaît en effet comme une candidate sérieuse, voire redoutée.
Ses détracteurs continuent néanmoins de lui reprocher d'être trop «Macron compatible». A voir donc comment du président, elle va aujourd'hui chercher à se distinguer.
Après un court séjour effectué en Arménie il y a une semaine, la candidate LR avait rallié la Corrèze pour Noël avant de se prendre quelques jours de repos à La Baule, station balnéaire dont le maire, Franck Louvrier, est un proche de Nicolas Sarkozy.
Dès lundi, Valérie Pécresse réunira son conseil stratégique, avec le souci d'afficher une équipe unie et soudée. Autour d'elle : Eric Ciotti, Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin, ses ex-rivaux du congrès.
Autre rendez-vous très attendu, le lendemain, la candidate LR inaugurera son nouveau QG de campagne, rue Torricelli, dans le 17e arrondissement de Paris, avant de dévoiler son organigramme. Là encore au complet.