En période des fêtes de fin d'année et en pleine déferlante du variant Omicron en France, nombreux sont ceux à s'être rués sur les autotests avant de rejoindre leurs proches. Résultat ? 58% des pharmacies en France ne sont plus en mesure d'en vendre, a indiqué le porte-parole de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (UPSO).
Interrogé par le JDD, Gilles Bonnefond a précisé ce samedi 25 décembre que «depuis le 15 décembre, les officines ont vendu autant d’autotests que les cinq derniers mois». Ainsi près de 80.000 autotests ont été vendus la semaine avant Noël.
Le porte-parole de l'UPSO a également déploré une situation «sous tension» dans les pharmacies mais aussi chez les grossistes, suite à des problèmes d’approvisionnement.
L'appel des grandes surfaces
Et pour pallier au manque d'autotests, le PDG de l'enseigne E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a déploré cette semaine à l'antenne de FranceInfo l'interdiction pour ces magasins d'en vendre, alors qu'ils en ont en réserve. «On en a en stock mais on n’a pas le droit d’en vendre», a-t-il ainsi regretté. Même son de cloche chez Lidl. Le gouvernement n'a toujours pas réagi à leurs revendications.
Toutefois, selon le président du Syndicat national des biologistes médicaux François Blanchecotte, «il n’y a aucun problème de stock sur les tests antigéniques».
Et à l'inverse des autotests, vendus 5,20 euros en pharmacie, les tests PCR et antigénique sont aujourd'hui remboursés pour les personnes ayant un schéma vaccinal complet. Soit au moins deux doses, à l'heure actuelle.