Le podomètre du téléphone du mari de Delphine Jubillar n'aurait pas encore délivré tous ses secrets. De récentes révélations viennent contredire la version du parquet de Toulouse.
Selon les informations de la Dépêche, l'étude du podomètre révèle que Cédric Jubillar a fait bien plus de 40 pas pour chercher sa conjointe disparue, version donnée en juin par l'ancien chef du parquet de Toulouse pour étayer ses accusations.
Selon une dernière analyse, le podomètre a enregistré 46 pas en 7 minutes, entre 3h53 (lorsqu'il rallume son téléphone) et 4h. Puis 255 pas entre 4h (heure où il appelle la gendarmerie) et 5h (heure d'arrivée des gendarmes).
La défense de Cédric Jubillar s'en empare
À l'époque où le chef du Parquet affirme ne décompter que 40 pas, celui-ci ne disposait que d’une partie de ces analyses. «Les 40 pas auxquels il faisait référence ne concernaient que la tranche horaire entre 3h et 4h du matin», précise la Dépêche. Or le podomètre s'est déclenché à partir de 3h53, au moment où Cédric Jubillar rallume son téléphone. L’appareil n'a donc pris en compte que les 7 minutes restantes.
La défense de Cédric Jubillar s'est saisie de cette nouvelle analyse pour dénoncer «des éléments fallacieusement démontrés, dans ce dossier, par les enquêteurs et le parquet»
Selon l’accusation, il a fallu à Cédric Jubillar seulement 16 minutes, (de 3h53 à 4h09) pour appeler les gendarmes et déclarer, sans savoir ce qu'il s’était passé, que sa femme avait disparu. C'est ce laps de temps extrêmement court qui permet aux enquêteurs et à l'accusation de douter de la version de Cédric Jubillar.
Ecroué près de Toulouse, il continue de clamer son innoncence.