Une nouvelle étape dans la lutte contre le Covid-19. A partir de ce mercredi 22 décembre, la vaccination des enfants de 5 à 11 ans est rendue possible.
Au total, 5,7 millions d’enfants sont concernés. Il s’agit donc de tout ceux ayant entre 5 et 11 ans, sachant que la vaccination est déjà ouverte aux 12-17 ans depuis le 15 juin. A noter que le processus était également ouvert depuis le 15 décembre aux plus jeunes susceptibles de faire une forme grave de Covid-19 ou vivant sous le même toit qu’une personne immunodéprimée.
Pas de pass sanitaire
Chose importante à savoir, la vaccination des enfants n’est en rien obligatoire et ne conditionne pas l’obtention d’un pass sanitaire, a rappelé la Haute autorité de Santé.
Quel vaccin est utilisé ?
Le vaccin utilisé sera le Pfizer pédiatrique. S’il n’est pas différent dans sa conception de celui habituel, donné aux plus grands, il est en revanche moins concentré. Dans le détail, il contient un tiers de la quantité d’ARN messager (lorsque les adultes se font injecter 30 microgrammes, les enfants en reçoivent 10). Ce tiers de dose suffit à faire effet sur les corps de personnes de moins de 12 ans, ont analysé les scientifiques. Une deuxième dose est prévue dans le processus, 21 jours après.
Où se faire vacciner ?
Pour le moment, un peu moins de 200 centres ont la possibilité de vacciner les 5-11 ans. Il est possible de les trouver, département par département, en allant sur sante.fr, se localiser et cocher la case «centre vaccinant les 5-11 ans». La prise de rendez-vous se fait ensuite normalement.
Les autorités ont affiché un objectif de 350 centres d’ici à janvier, en espérant, à terme, que tous les centres de vaccination du territoire puissent être équipés en doses pédiatriques.
Que doivent faire les parents ?
Outre la prise de rendez-vous, les parents doivent remplir un formulaire d’autorisation, où la signature d’un seul des deux suffit. La présence d’un parent est également nécessaire au moment de la vaccination.
Par ailleurs, un test sérologique pour leur enfant leur sera proposé (prélèvement sanguin au bout du doigt), afin de savoir s'il a déjà développé des anticorps. Le cas échéant, cela permettra d'éviter une deuxième dose.