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Île-de-France : la cession et le transport d'artifices et de carburants interdits pendant les fêtes

L'arrêté prendra effet du 24 décembre 2021 au 3 janvier 2022. L'arrêté prendra effet du 24 décembre 2021 au 3 janvier 2022. [© PATRICK HERTZOG / AFP]

Pas de feux d'artifices cette année. Particulièrement réglementées, l’acquisition et la détention d’artifices ainsi que la distribution de carburant dans des conteneurs individuels par des particuliers seront interdites pendant les fêtes de fin d'année, a communiqué la préfecture de police de Paris (PP) ce lundi 20 septembre.

«Comme chaque année, les fêtes de fin d'année feront l'objet d'une sécurisation renforcée accompagnée de mesures préventives et d'anticipation dans toute l'Ile-de-France», a ainsi fait savoir la PP, annonçant ainsi que le préfet de police avait pris un arrêté interdisant «la cession (à titre onéreux ou non) et le transport d'artifices» ainsi que «la distribution de carburant dans des conteneurs individuels ainsi que leur transport par des particuliers».

Du 24 décembre au 3 janvier

Cet arrêté prendra effet à partir du vendredi 24 décembre 2021, à 20h, et durera jusqu'au lundi 3 janvier 2022, à 8h du matin, dans la capitale mais également dans l'intégralité de la région francilienne. Des contrôles inopinés pourront ainsi être réalisés par les forces de l'ordre, afin de faire respecter ces mesures qui visent essentiellement, selon la PP, à éviter «les risques de troubles à l'ordre public engendré par les usages détournés de certains artifices».

Une annonce faite ce lundi, alors qu'un décret vient d'être publié au Journal Officiel (JO) au sujet des achats suspects de mortiers d'artifice. A partir de ce jour, ces engins pyrotechniques – souvent détournés par les délinquants pour s'en prendre aux forces de l'ordre – devront désormais être signalés au ministère de l'Intérieur.

Tout commerce coupable «de ne pas signaler les transactions suspectes» concernant ces feux d'artifice de la catégorie F2 et F3 s'exposera désormais à une contravention de 5e classe, soit une amende de 1.000 euros, a ainsi communiqué le ministère de l'Intérieur.

De fait, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé sa volonté d'interdire par la loi la vente au public de ces mortiers d'artifices, notamment après l'attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne (94) en octobre 2020.

Les mortiers d'artifice sont «des armes par destination», avait-il estimé à l'époque. Et d'ajouter : «ils peuvent blesser, ils peuvent tuer et il faut aujourd'hui que nous arrêtions cette vente sur internet, cette vente qui n'est pas destinée à des professionnels et que nous la pénalisions».

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