Une nouvelle vidéo choc de l'association L214 accable un élevage de poules à Pamproux, dans les Deux-Sèvres. Dénoncé en collaboration avec l'humoriste et magicien Eric Antoine, qui fait office de narrateur dans la vidéo, le groupe Pampr'oeuf réfute ces accusations.
Les images font froid dans le dos. Diffusée ce mercredi 15 décembre, la nouvelle vidéo de l'association L214 montre des images de près de 200.000 poules pondeuses, élevées en cage, destinées à produire près d'un milliard d'oeufs chaque année. D'après l'association coutumière de ces vidéos d'alerte, ces poules vivent «entassées les unes sur les autres, dans des cages exiguës, sans jamais voir la lumière du jour». Certaines poules «n'ont plus aucune plume sur le corps», quand d'autres sont mortes ou agonisantes «au milieu de leurs congénères».
Mais ce n'est pas tout. En plus de conditions d'élevage déplorables et insalubres, les images montrent également le traitement infligé à ces poules par les employés du groupe : coups de pied, coups de bâton, et autres sévices «d'une extrême violence». Des employés sont filmés en train de «shooter dans des poules comme s'il s'agissait de ballons de foot» et de tasser les animaux «comme des marchandises» dans des caisses destinées à l'abattoir.
La justice saisie par l'association
Face à ces révélations, L214 a décidé de porter plainte pour «mauvais traitements et actes de cruauté» et précise que dans son tournage réalisé en août et septembre 2021 après l'alerte d'un employé, des membres de l'association ont pu constater de «multiples» infractions liées à la réglementation sur les installations, les conditions de chargement ou encore la protection des employés.
Dans un communiqué, l'entreprise aux 120 salariés en France affirme quant à elle que ces images «ne proviennent pas» de ses élevages et qu'elles montrent des «comportements que Pampr'oeuf considère comme inacceptables». Elle assure également que ses élevages sont «régulièrement contrôlés» et que ses employés «pratiquent des méthodes respectueuses du bien-être animal».