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Paris : l'ancien archevêque dément toute liaison et entend porter plainte pour diffamation

Il se dit «victime d'une cabale». Quelques jours après avoir démissionné, Mgr Michel Aupetit, nommé archevêque de Paris en 2017 et accusé d'entretenir une relation intime avec une femme, s'est confié ce mardi 14 décembre dans Le Parisien. Il entend porter plainte.

Interrogé au sujet d'une relation intime qu'il entretiendrait avec Laetitia Calmeyn, une théologienne belge renommée, Mgr Michel Aupetit a assuré qu'il s'agissait d'«une amitié». «Cela n'a rien à voir avec une relation d'amour ou sexuelle», a-t-il martelé, expliquant «être sur la même longueur d'âme» de cette femme qu'il qualifie de «belle personne, bien plus intelligente que moi».

Une plainte en cours de rédaction

Lui qui est désormais redevenu simple clerc revient sur la scène qui lui a valu une photo en Une de Paris Match, prise dans la forêt de Meudon (92) le 6 décembre dernier par ce qu'il appelle des «paparazzis». «Laetitia m'a envoyé un SMS pour me dire qu'elle venait de terminer un cours aux Bernadins. Je lui ai répondu de me rejoindre [...] Je l'ai récupérée, on a trouvé un petit bistrot pour déjeuner puis nous sommes allés marcher en forêt», explique-t-il en détails.

Une relation amicale donc, que Mgr Michel Aupetit défend en toute bonne foi. «Je trouve ignoble qu'on la salisse», fait-il d'ailleurs savoir, annonçant son intention de porter «plainte pour diffamation», ne pouvant accepter «que son silence soit interprété comme un aveu de culpabilité». 

Mais la raison de sa démission est toute autre : celle de la divulgation au grand public d'un e-mail équivoque daté de 2012 et signé d'une femme dont les propos dépassent sans nul doute le cadre d'une simple amitié. «C'était une personne qui [... ] s'attache parce qu'elle souffre de solitude», confie celui qui était alors vicaire général, ajoutant que sa «hiérarchie était au courant».

Des faits anciens à l'origine de la démision de l'archevêque de Paris, qui a récemment été acceptée par le Pape François. «S'il me l'avait demandé, j'aurais traversé la tempête. J'en étais capable», souligne ce dernier, qui se dit néanmoins «être dans la paix depuis qu'il a démissionné».

Quant à son avenir, il reste incertain. Tous ces prédécesseurs [Mgr André Vingt-Trois, Mgr Jean-Marie Lustiger, Mgr François Marty, ndlr] avaient fini par devenir cardinaux, lui redevient simple clerc. «Je vais continuer à servir le Christ et mes frères», a-t-il simplement répondu.

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