Le marché de la pierre connaît quelques turbulences à Paris. La crise sanitaire a soulevé des envies d’habitations plus grandes ou disposant d’espaces extérieurs. Beaucoup de Parisiens semblent ainsi se désintéresser de la capitale.
Dans leur dernière note, les notaires du Grand Paris relèvent que le prix au mètre carré y reste stable à 10.790 euros au 3e trimestre sur un an. Mais «Paris reste à l’écart de la dynamique de hausse des prix», estiment-ils. Petite et Grande couronnes ont effectivement le vent en poupe, d’après les statistiques des professionnels du secteur, et particulièrement les maisons anciennes. Sur un an, leur prix flambe de 7% au 3e trimestre, d’après les notaires.
Dans la ville lumière, le contraste est saisissant. D’autant que la capitale a souvent tiré le marché vers le haut avec son dynamisme ininterrompu pendant des années. Mais aujourd’hui c’est le calme plat, voire la baisse. Dans six arrondissements la pierre s’effrite.
- -le 14e : -1,5%
- -le 11e : -2,3%
- -le 20e : -2,3%
- -le centre : -2,5%
- -le 18e : -1,2%
A y regarder de plus près, les biens sans défaut et les petites surfaces résistent. Mais les appartements de grande taille trouvent plus difficilement preneur. D’autant que certains propriétaires ne veulent pas entendre parler de décote.
Mais tout n’est pas noir : dans ce marché qui tourne au ralenti, quelques arrondissements semblent tirer leur épingle du jeu : le 19e (+3,8%), le 9e (+1,8%) et le 7e (+1,9%), qui affiche l’un des prix moyens au mètre carré les plus élevés de la capitale, soit 14.230 €/m2.