Et si Yannick Jadot parvenait à rassembler la gauche à la prochaine présidentielle ? Dans un entretien accordé au Journal du dimanche ce 21 novembre, le vainqueur de la primaire organisée par Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a réitéré son souhait d'unir la gauche derrière sa candidature.
«Je dis aux socialistes comme à tous les progressistes : rejoignez-nous ! Construisons ensemble l’alternance à un quinquennat de renoncement écologique, de régression sociale et d’affaissement démocratique», a ainsi lancé Yannick Jadot.
Crédité de 8% des voix d'après le dernier sondage «PresiTrack» d'OpinionWay pour CNEWS (juste derrière les 9% de Jean-Luc Mélenchon et devant les 5% d'Anne Hidalgo, les 3% d'Arnaud Montebourg, ou les 2% de Fabien Roussel), Yannick Jadot entend proposer aux Français des solutions «à la hauteur des défis du climat, du vivant, de la santé et leur exigence de justice sociale».
«Pas de leçon à recevoir»
Aux critiques de la candidate PS Anne Hidalgo, qui affirme être la seule à concilier l'impératif écologique avec la justice sociale, le candidat vainqueur de la primaire écolo réplique que «les écologistes n’avaient pas de leçon à recevoir».
S'il reconnaît la faiblesse actuelle de son camp, Yannick Jadot juge la victoire possible. Ce dernier affirme que les écologistes sont les seuls à «engager avec ambition les chantiers de réduction de dépenses contraintes : sur le logement, les transports, l’électricité et le chauffage, l’alimentation…».
En effet, Yannick Jadot voit l'écologie comme la seule façon de réconcilier les Français avec leur avenir mais aussi entre eux. Ce dernier reconnaît également «qu'avec Eric Zemmour, le seuil d'entrée au second tour a baissé». Mais, il y a malgré tout «une perspective de victoire écologiste et sociale».