A l’encontre de beaucoup d’autres élus locaux, ils estiment que le quinquennat d’Emmanuel Macron a été «favorable aux territoires et aux communes». Plus de 600 maires, dont Edouard Philippe, ont lancé un appel pour soutenir la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République.
Au total, 611 maires macronistes ont signé la tribune publiée dans le JDD. Outre l'ancien Premier ministre désormais maire du Havre, Edouard Philippe, Christian Estrosi (Nice), Hubert Falco (Toulon), Christophe Béchu (Angers), Caroline Cayeux (Beauvais), ou Olivier Klein (Clichy-sous-Bois, Seine-Saint-Denis), David Valence (Saint-Dié-des-Vosges), Alain Chrétien (Vesoul), Karl Olive (Poissy), Jean-Charles Orsucci (Bonifacio), Sonia Lagarde (Nouméa) ou Sandra Trochimara (Cayenne), ont appelé à soutenir Emmanuel Macron.
«Pour relever les défis immenses qui sont ceux de la Nation – réindustrialisation, poursuite du désenclavement de nos communes, construction de logements, préservation de nos paysages et réussite de la transition écologique -, nous avons besoin de continuité et de stabilité», écrivent-ils.
«Le premier acte concret de la pré-campagne du candidat Emmanuel Macron»
«Pour nous, élus locaux de l'Hexagone, de la Corse et des Outre-mer, venus de tous les bords politiques et n'ayant souvent aucune étiquette, le compte y est», poursuivent les auteurs du soutien au président de la République qui, selon eux, «ne poursuit aucun intérêt partisan (mais) est d'intérêt général». «Nous voulons tout simplement poursuivre la relation de confiance qu'en cinq ans, nous avons pu tisser avec l'Etat», ajoutent-ils.
«Cet appel est le premier acte concret de la pré-campagne du candidat Emmanuel Macron, à l'issue de cette semaine en régions», a commenté auprès de l'AFP un ténor de la majorité, alors que de nombreux élus locaux se sont organisés ces dernières semaines en comités de soutiens, à l'initiative du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, et de Thierry Solère, un proche d’Emmanuel Macron.
L'opération intervient quelques jours après la clôture du congrès de l'association des maires de France, régulièrement hostile à Emmanuel Maron depuis le début de son quinquennat, et où le maire Les Républicains de Cannes David Lisnard a été élu président.