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Valérie Pécresse : «Il faut que la peur change de camp»

La candidate à l'investiture des Républicains en vue de l'élection présidentielle Valérie Pécresse a estimé, sur le plateau de CNEWS, ce vendredi, qu'il faut que la «peur change de camp». «Les voyous doivent avoir peur de la police et il faut poursuivre systématiquement les délinquants», a-t-elle expliqué.

«Aujourd'hui ça n'est pas possible que nos forces de l'ordre aient peur, quand elles prennent un train, d'être reconnues. Ce n'est pas possible que les noms de nos forces de l'ordre soient tagués sur les murs, et qu'on appelle à aller les agresser chez elles», a déclaré Valérie Pécresse dans La Matinale de CNEWS.

«Ils étaient filmés, ils l'ont fait quand même»

Quatre hommes ont été interpellés et placés en garde à vue mercredi, après l'agression d'un policier mardi soir dans un train de région parisienne. Ce fonctionnaire au sein de la brigade des réseaux franciliens a été roué de coups alors qu'il venait de finir son service.

Pour que «la peur change de camp», la candidate LR martèle qu'il faut une «impunité zéro». «Et le sujet c'est le sentiment d'impunité de tous ces voyous, de toutes ces bandes, ils ont agressé le policier dans un train qui est vidéoprotégé ! Donc ils étaient filmés, ils l'ont fait quand même. Donc le sujet, c'est les sanctions», dit-elle.

«Il faut des sanctions immédiates»

«Il n'y a plus de limites ?», lui a demandé Laurence Ferrari. «Il n'y a plus de limites parce que le sentiment d'impunité donne un sentiment de toute-puissance», estime Valérie Pécresse. «Donc pour que la peur change de camp, il faut des sanctions immédiates.»

«Flagrant délit : comparution immédiate», réclame-t-elle. C'est ce qui s'est passé lorsque le président de la République a été giflé. L'individu qui l'a giflé : comparution immédiate devant le juge. Un flagrant délit, on sait qui c'est. Les agresseurs du policier, on les a retrouvés, on les a arrêtés. Comparution immédiate et sanctions immédiates non aménageables. Parce qu'aujourd'hui vous le savez, on prononce des peines, mais ces peines sont aménagées et on ne va pas en prison. Donc [il faut] des peines non aménageables, et pour les personnes qui ont autorité, des peines planchers.» 

Retrouvez l'interview complète de Valérie Pécresse ICI

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