De nouveaux tags anti-police ont été découverts cette semaine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Des messages qui appellent une fois de plus à la mort des forces de l’ordre.
«1 flic, 1 balle», peut-on notamment lire sur une palissade de chantier de la cité de la Maladrerie. D’autres inscriptions, notamment «justice sociale» ou «milice du capital», plus politiques, amènent les syndicats à penser que ces messages proviendraient de militants d’extrême gauche.
Au micro de CNEWS, Grégory Joron, secrétaire général de l’Unité SGP Police FO, déclare : «ça reste de l’intimidation quoi qu’on en dise, ça reste des messages qui prônent la violence quoi qu’on en dise. Ce n’est ni rassurant ni plaisant à lire pour mes collègues qui travaillent dans ces quartiers-là».
Dans un tweet publié ce jeudi à 10h, la préfecture de police confirme le dépôt d’une plainte afin de «retrouver les auteurs de ces inscriptions injurieuses».
Des tags incitant à la violence contre les policiers ont été cette nuit découverts à #Aubervilliers.
Le préfet de Police porte plainte, tous les moyens nécessaires seront mis en œuvre afin de retrouver les auteurs de ces inscriptions injurieuses. pic.twitter.com/cYDQWDbd9C— Préfecture de Police (@prefpolice) November 4, 2021
Des tags anti-police qui se multiplient ces derniers jours. Le préfet de police Didier Lallement avait déjà porté plainte mercredi 3 novembre après la découverte de tags anti-police dans le quartier de Beaugrenelle à Paris.
Quelques jours plus tôt, la tête des policiers avaient même été mise à prix à Savigny-le-Temple, dans un immeuble fréquenté par les dealers, où un tableau de prime avait été élaboré, avec notamment inscrit : «Couper la tête d'un policier = 500.000 euros», «Violer une policière, prime de 500.000 euros».