Ce vendredi 15 octobre marque une nouvelle étape dans la stratégie de la France contre le coronavirus. Plusieurs nouvelles mesures sont mises en œuvre dès aujourd’hui, concernant les tests de dépistage, le pass sanitaire et la vaccination.
Fin de la gratuité des tests
Afin de continuer à pousser les Français vers la vaccination, les tests de dépistage dits «de confort», RT-PCR et antigéniques, ne seront plus systématiquement pris en charge par l’Assurance maladie, comme c’était le cas jusqu’à présent.
Ces tests vont donc être facturés 43,89 euros pour les PCR réalisés en laboratoire de biologie médicale, et entre 20 et 29 euros pour les tests antigéniques, en fonction du professionnel qui le réalisera (pharmacien, infirmier, médecin, etc.), du jour et du lieu où ils seront réalisés (en semaine ou le dimanche, à domicile ou en cabinet).
Pour les personnes déjà vaccinées, ou pour celles disposant d’une prescription médicale, les dépistages seront en revanche toujours remboursés par la Sécurité sociale.
Les autotests ne permettent plus d’obtenir un pass sanitaire
Les autotests antigéniques ne permettront plus d’obtenir un pass sanitaire valide à compter de ce vendredi. S’ils seront toujours disponibles à la vente, pour permettre aux Français qui le souhaitent de se tester seuls, un résultat négatif d’autotest ne permettra plus l’accès au pass.
Moins performant que les autres types de tests, il avait cependant été privilégié car il est moins invasif que les RT-PCR, simple d’utilisation et donne un résultat rapidement, en moins de 30 minutes.
«Ce dispositif avait en effet été déployé temporairement au cours de l’été, afin d’accompagner l’extension de l’utilisation du pass sanitaire», rappelle le ministère de la Santé.
Date limite pour la vaccination des soignants
Ce vendredi marque également la date d’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale pour les soignants. Ces derniers avaient du 15 septembre à aujourd’hui pour obtenir un schéma vaccinal complet afin de pouvoir continuer à exercer leur profession. Ne sont pas soumis à cette obligation les personnes présentant une contre-indication à la vaccination ou une preuve de rétablissement du Covid.
En cas de défaut de vaccination, les soignants concernés seront suspendus sans salaire, mais ne seront pas licenciés.
Selon Olivier Véran, le ministre de la Santé, environ 15.000 professionnels de santé ne sont toujours pas vaccinés. La part du personnel déjà suspendu ou suspendable est donc de 0,6%.