Jean Castex a confirmé, ce lundi 27 septembre, la fin de la gratuité des tests «de confort» de dépistage du Covid-19 au 15 octobre prochain, mais dans quels cas continueront-ils d'être pris en charge après cette date ?
«Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables», a estimé le Premier ministre, dans une interview accordée aux Échos. «Mais les tests continueront d’être remboursés pour raison médicale, soit sans prescription pour les personnes déjà vaccinées, soit sur prescription pour les autres. Nous voulons également maintenir la gratuité pour les mineurs», a-t-il ajouté.
Les tests visant seulement à obtenir provisoirement son pass sanitaire, pour les non-vaccinés, ne seront donc plus remboursés, sauf passage préalable chez le médecin. En clair, pour pouvoir faire un test PCR gratuit après le 15 octobre, il faudra donc soit être mineur, soit être déjà vacciné, soit avoir une prescription médicale.
Les prix attendus desdits tests tournent autour de 43,89 euros pour un PCR et 25 euros pour un antigénique.
«Continuer à inciter à se faire vacciner»
«La logique est de rembourser les tests liés à des motifs réellement médicaux, et de continuer à inciter à se faire vacciner», a précisé le Premier ministre. Lors de son allocution du 12 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé que les tests «de confort» deviendraient payants à l’automne.
Au-delà d'encourager la vaccination, la mesure a aussi pour but d'alléger la facture du dépistage, qui a coûté 2,2 milliards d’euros en 2020 et pour lequel 4,9 milliards sont prévus cette année.