Arnaud Montebourg fait campagne dans les TER. Et alors qu'il était en déplacement dans un train au départ de Montastruc-la Conseillère, au nord de Toulouse (Haute-Garonne), ce samedi 2 octobre, le candidat a été confondu avec un agent de la SNCF.
«Vous êtes le contrôleur ?», lui a ainsi lancé une passagère avant d'ajouter : «Je n’ai pas de billet, je suis désolée».
Une question improbable, dont s'est fait l'écho un journaliste de Libération, et à laquelle l'ancien ministre de l'Economie a décidé de répondre franchement : «Mais non Madame, je suis Arnaud Montebourg».
Loin d'être vexé, le candidat à la présidentielle, a ensuite opté pour l'humour en indiquant (n'être) «que le futur président de la République» et (qu'on) «le prend pour le contrôleur SCNF».
Une rencontre insolite, donc, pour celui qui veut croire en la «remontada» du pays et qui souhaite aller au plus près des Français.
«Rencontrer les français est un passage obligé. On va au contact, on prend parfois des beignes. Mais c’est le plaisir des campagnes», a d'ailleurs confessé l'intéressé.
Crédité de 3% d'intentions de vote, selon un sondage OpinionWay pour les Echos et CNEWS paru vendredi 1er octobre, Arnaud Montebourg a lancé sa campagne il y a un mois, le 4 septembre.
Depuis son annonce, il enchaîne les rencontres avec les Français pour détailler son programme, diffuser ses idées et tenter de convaincre le plus d’électeurs possible. Mais va devoir sans doute combler un déficit de notoriété.