Prudence si vous recevez un mail de la police nationale concernant votre pass sanitaire. Il s’agit d’une arnaque créée de toute pièce pour récupérer les précieux documents afin de les revendre sur Internet.
L’objet du mail : une enquête que la police serait en train de mener sur vous pour «suspicion de fraude au pass sanitaire». L’expéditeur vous informe qu’il s’agit là d’un délit de faux et usage de faux, qui peut être puni de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. Il vous est alors demandé de fournir une photocopie de votre pass sanitaire, une photo recto/verso de votre carte d’identité et un selfie avec ladite carte afin de prouver que vous n’êtes pas en faute. Comme le souligne Futura Sciences, plusieurs utilisateurs ont été ciblés par cette arnaque, et certains ont posté des captures d’écrans des mails reçus sur les réseaux sociaux.
Mdr ça commence. Ça s’adapte vite dis donc. Et ça prend les gens vraiment pour des cons ça me fume. pic.twitter.com/uFH2qIW4vq
— Max. (@MaximeHaes) September 10, 2021
Une technique de phishing plutôt réaliste, puisque les escrocs utilisent le logo officiel de la police nationale, ainsi qu’une adresse e-mail se terminant par « @police-national.fr », qui pourrait sembler authentique.
La police nationale a évidemment démenti être à l’origine de ces mails frauduleux, a demandé à tous les destinataires de ne pas y répondre et de faire un signalement sur la plate-forme Pharos, qui traque des contenus illicites en ligne. De son côté, la Commission nationale de l’Informatique et des Libertés rappelle qu’il ne faut jamais envoyer son pass sanitaire par mail à qui que ce soit.
[#ContreLesArnaques] Des mails frauduleux au nom de la #PoliceNationale concernant une enquête de suspicion de fraude au #PassSanitaire circulent.
Ne répondez pas à ces faux mails
Effectuez un signalement #Pharos sur https://t.co/cC9MlFxtoq pic.twitter.com/mvQaEYc5RS— Police nationale (@PoliceNationale) September 10, 2021
Depuis la généralisation du pass sanitaire dans les lieux publics au début du mois d’août, les ventes de faux pass se sont multipliées sur Internet et les réseaux sociaux.