À partir de ce lundi 9 août, le pass sanitaire est obligatoire pour se rendre au restaurant, dans des bars, des salons, pour les trajets longue distance en train ou en avion ou encore à l'hôpital, dans le cadre de la visite d'un proche. Mais certaines personnes pour lesquelles le vaccin est contre-indiqué peuvent échapper à cette obligation. Voici la liste des situations qui exemptent de pass sanitaire.
Un décret, publié au journal officiel le 8 août, précise la liste des situations médicales permettant d'obtenir un certificat de contre-indication à la vaccination anti-Covid. Les femmes enceintes peuvent désormais se faire vacciner dès le premier trimestre, comme l'avait annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran le 20 juillet. Le début de grossesse n'est donc pas mentionné parmi les contre-indications du texte.
Sont concernés, en revanche, les individus souffrant d'allergies spécifiques. Le décret mentionne ainsi un «antécédent d'allergie à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d'allergie croisée aux polysorbates» mais précise qu'elle doit être documentée par un allergologue.
Des réactions ou des effets secondaires à la première dose
L'administration du vaccin est également contre-indiquée pour les personnes ayant présenté des réactions ou des effets secondaires graves après la première injection. Il peut s'agir d'une «réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) (...) posée après expertise allergologique».
Mais cela concerne également les personnes ayant souffert d'effets secondaires d'intensité «sévère ou grave», après la première dose, et pour lesquelles la seconde dose n'est pas recommandée par le corps médical. Le décret cite les exemples de la myocardite ou du syndrome de Guillain-Barré.
Des contre-indications temporaires
Les «personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire» peuvent aussi être exemptées de vaccination, tout comme les enfants ayant développé un syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) après une contamination antérieure au SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19.
Enfin, deux contre-indications temporaires sont listées dans le décret. Elles concernent les personnes traitées par anticorps monoclonaux contre le Covid-19 ainsi que les patients souffrant de myocardite ou de péricardite antérieure au vaccin mais «toujours évolutives».