L'affaire avait fait grand bruit en octobre dernier. A Toulouse (Haute-Garonne), un escape game laissait la possibilité aux participants de «tuer» dans le jeu le président de la République. Huit mois après, la justice a rendu sa décision.
Convoquée pour une audience le 17 juin dernier, la gérante du lieu a finalement vu les poursuites judiciaires engagées contre elle abandonnées.
Le tribunal lui a toutefois demandé de participer à un stage de citoyenneté et a changer le scénario de son escape game, ce que la gérante a accepté, comme elle l'explique sur sa page Facebook dans un post publié mardi.
Le 27 octobre 2020, l'exploitante avait été placée en garde et entendue par la police de Toulouse pour «provocation non suivie d’effet à commettre un crime ou délit».
UN Nouveau scénario pour l'escape game
Comme dans tout escape game, elle proposait aux participants d'être enfermés dans une pièce. Ils devaient ensuite résoudre des énigmes en temps limité pour pouvoir en sortir. Le scénario du jeu consistait à kidnapper le président de la République puis à décider de son sort, la mort faisant partie des options.
Un faux Emmanuel Macron, ensanglanté et ligoté sur une chaise, était disposé dans la pièce. «Nous avons donc décidé de remplacer l’idée tendancieuse par une autre option que nous avons nommée “gauchistes en prison”, qui nous semble plus correspondre à la ligne directrice du gouvernement», a réagi la gérante sur page Facebook.