Delphine Jubillar, toujours portée disparue à ce jour, aurait échangé des messages avec la compagne de son amant, cela quelques heures seulement avant de ne plus donner signe de vie, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-Les-Mines (Tarn).
Ces échanges auraient eu lieu le 15 décembre dernier, a rapporté, ce jeudi 15 juillet, La Dépêche. La veille du drame, le lundi 14 décembre 2020, Delphine Jubillar aurait ainsi reçu un message avec un cœur, de la part de son amant rencontré sur un site de rencontre au début de l’été 2020.
La conjointe de ce dernier, aurait alors découvert le message et réclamé des explications. Le lendemain, elle demande à l’infirmière de prendre ses distances avec son mari : «Tu prendras ma place quand elle sera libre, pour le moment ce n'est pas le cas...», lui a-t-elle écrit.
Delphine Jubillar s’est montrée conciliante mais n’a pas pour autant arrêter d’écrire à son amant. Plus tard dans la soirée, à 22h19 et 22h58, elle a envoyé deux messages et une photo à son «futur compagnon» avant de se coucher. Ce sont ses derniers messages avant sa disparition.
Pas de lien direct avec la disparition de l'infirmière
Selon les enquêteurs, les emplois du temps du couple de Montauban ne permettent toutefois pas de conclure à un déplacement dans le Tarn ce soir-là.
Plus tard dans la nuit, vers 3h45, Cédric Jubillar, qui vivait mal la séparation qui se profilait, aurait été réveillé par les pleurs de leur fille. C’est alors qu’il a remarqué la disparition de Delphine, partie d’après lui «promener les chiens». Une version qu'il a répété à maintes reprises.
Cédric Jubillar est, aujourd'hui toujours incarcéré. Le 8 juillet dernier, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse (Haute-Garonne) avait en effet rejeté sa demande de remise en liberté. Pour rappel, le mari de Delphine avait été mis en examen pour meurtre et écroué le 18 juin dernier.