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Coronavirus : où en était l'épidémie avant les vacances d'été en 2020 ?

Avant les vacances d’été en 2020, il n’y avait aucun signe de reprise épidémique, contrairement à cette année. Avant les vacances d’été en 2020, il n’y avait aucun signe de reprise épidémique, contrairement à cette année.[STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Il y a un an, l'ambiance n'était pas la même. Tandis que le gouvernement et les épidémiologistes redoutent aujourd'hui une quatrième vague de Covid-19 pour cet été, face à la dégradation du taux d'incidence causée par le variant Delta, la situation était tout autre en 2020 avant les vacances estivales.

Dans son dernier point épidémiologique hebdomadaire avant le début des vacances scolaires, publié le 2 juillet 2020, Santé publique France se voulait en effet rassurant : s'agissant de la France métropolitaine, «la situation continue globalement de s’améliorer et il n’y a pas d’élément en faveur d’une reprise de l’épidémie», écrivait l'agence sanitaire, qui se disait à l'inverse préoccupée par la circulation élevée du virus en Guyane et à Mayotte.

Même son de cloche dans les bilans quotidiens de la Direction générale de la santé (DGS) à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet 2020. Excepté la Guyane, «la situation épidémiologique est stable» sur le reste du territoire national, répétait-elle.

Au niveau national, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés chaque jour s'élevait à environ 500 (contre plus de 2.000 actuellement). Le nombre d'hospitalisations pour cause de coronavirus et de patients en réanimation était en baisse (respectivement une centaine et une dizaine d'admissions supplémentaires chaque jour), à des niveaux légèrement plus faibles qu'aujourd'hui (respectivement 113 et 24 en moyenne sur les sept derniers jours). Quant aux décès, on en comptait une vingtaine chaque jour en moyenne, soit autant qu'en ce moment.

Pas de variant préoccupant l'an dernier

La différence fondamentale entre l'avant-vacances d'été 2020 et la période actuelle réside en l'existence aujourd'hui d'une menace : le variant Delta, plus contagieux, qui fait craindre une explosion rapide du nombre de cas, à l'image de ce qu'il s'est produit dernièrement dans certains pays étrangers, notamment le Royaume-Uni, l'Indonésie ou le Portugal. Il y a un an, si l'exécutif restait vigilant face au virus, il n'avait aucun variant préoccupant à surveiller.

Les indicateurs avaient à l'époque commencé à se dégrader de nouveau à partir de la fin du mois de juillet, en raison de la levée des restrictions et de l'effet vacances, ajoutés à l'absence de vaccins. Il s'agissait des prémices de la deuxième vague, qui s'était déversée sur la France à partir du mois de septembre. Cette année, une nouvelle vague, la quatrième, est «possible dès la fin juillet», a prévenu dimanche sur Twitter le ministre de la Santé Olivier Véran, qui ne cesse d'appeler les Français à se faire vacciner pour contrer de rebond épidémique.

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