Qu'il siège en Ile-de-France ou en Bourgogne-Franche-Comté, un conseiller régional ne gagne pas autant. Sa rémunération dépend en effet de la taille de sa région.
Elle est établie en fonction d'un barème, fixé par le Code général des collectivités territoriales (CGCT) et calculé en fonction d'un indice utilisé dans la fonction publique. Dans les régions de 3 millions d'habitants ou plus - soit toutes les régions métropolitaines sauf la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire et la Corse, les conseillers régionaux perçoivent 2.722,58 euros bruts par mois.
Dans les régions de 2 à 3 millions d'habitants (Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val de Loire), leur indemnité s'élève à 2.333,64 euros.
Dans toutes les régions, la rémunération des conseillers régionaux est majorée de 10 % s'ils sont membres de la commission permanente, qui est l'instance à laquelle le conseil régional délègue une partie de ses compétences. Cette majoration passe à 40 % pour les vice-présidents de région. Un président de région gagne lui 5.639,63 euros bruts mensuels.
Un plafond à 8.434,85 euros par mois
La Corse est un cas à part. Ayant un statut territorial particulier depuis 2018, l'île ne dépend pas du même barème. Les conseillers de l'Assemblée de Corse gagnent 2.279,19 euros bruts par mois, un montant qui monte à 2.503,69 euros pour les membres de la commission permanente. Les conseillers exécutifs sont à 3.165,79 euros mensuels, et les présidents de l'Assemblée de Corse et du conseil exécutif à 7.895,48 euros.
A noter qu'en cas de cumul avec d'autres mandats, les élus régionaux ne peuvent percevoir, pour l’ensemble de leurs fonctions, plus de 1,5 fois l’indemnité parlementaire de base, soit 8.434,85 euros mensuels. Lorsque ce plafond est dépassé, les indemnités font l’objet d’un écrêtement. «La part écrêtée est reversée au budget de la personne publique au sein de laquelle le conseiller municipal exerce le plus récemment un mandat ou une fonction», explique le site officiel du gouvernement dédié aux collectivités locales.