Une femme de 22 ans a été tuée de plusieurs coups de couteau au cours de la nuit de dimanche à lundi à Hayange (Moselle), a-t-on appris de sources concordantes. Le principal suspect du meurtre est le compagnon de la victime.
En fuite et activement recherché pendant un temps, il a finalement été interpellé ce lundi après-midi et placé en garde à vue pour homicide volontaire par conjoint, a indiqué le procureur. L'individu chez qui il se trouvait a également été placé en garde à vue.
Les faits se dont déroulés dans la nuit, peu après minuit, a appris le service Police-Justice de CNEWS de source proche du dossier. Dépêchés sur les lieux du drame vers 00h40, les pompiers n'ont rien pu faire pour réanimer la victime qui est était déjà en arrêt cardiaque lorsque les secours sont arrivés sur place.
Alors que le maire (RN) de Hayange, Fabien Engelmann, avait déclaré dans la matinée que la jeune femme de 22 ans avait reçu «cinq coups de couteau», cette source a, elle, évoqué dix coups fatals.
La fillette du couple aurait assisté au meurtre
Son conjoint était activement recherché. Il s'agit d'un homme de 23 ans de nationalité serbe ayant le statut de réfugié politique en France, a-t-on encore appris de source proche de l'enquête.
Cette source a précisé à CNEWS que la fille du couple, âgée de 4 ans, aurait assisté à l'homicide depuis la fenêtre d'une habitation. Si cette information n'était pas à la mi-journée confirmée par le parquet, celui-ci a néanmoins indiqué que l'enfant a fait l'objet d'un placement.
Le suspect était sorti de prison il y a moins de quinze jours et était sous bracelet électronique, bracelet qui a été retrouvé arraché, à son domicile. L'homme purgeait une condamnation pour des délits routiers.
Enfin, selon les premiers éléments de l'enquête, la victime avait dépose plainte pour menaces en novembre 2020. Cette plainte n'aurait en revanche pas été transmise au parquet de Thionville. Une information qui doit encore être confirmée alors que les investigations se poursuivent.
En attendant, le maire d'Hayange a déjà indiqué qu'après demain, mercredi 26 mai, sera organisé un rassemblement apolitique devant la mairie de la ville en hommage à la victime.
«Ce qui est triste, c'est que le commissariat se trouve en face du lieu où se sont déroulés les faits», a regretté auprès de l'Agence France-Presse (AFP) Fabien Engelmann. «Mais le commissariat malheureusement est fermé la nuit. On avait déjà dû se battre pour le maintenir sur la commune, mais, à 18H00, il ferme».