Député du Val-de-Marne (94), Laurent Saint-Martin se présente comme tête de liste LREM aux élections régionales en Ile-de-France, qui doivent se tenir en juin prochain.
Né à Toulouse, en Haute-Garonne (31), Laurent Saint-Martin grandit dans la Ville rose, avant d'intégrer l'Edhec Business School à Lille, dans le Nord (59). Département dans lequel il débute ensuite sa carrière comme chargé d'affaires innovation dans une entreprise privée chargée de financer des petites et moyennes entreprises françaises.
Du think-tank à la politique
En 2013, alors âgé de 28 ans, il s'engage au sein du think-tank En Temps Réel en tant que secrétaire général. Dans ce cercle de réflexion créé en 2000 et co-fondé par l'actuelle ministre déléguée chargée du Logement Emmanuelle Wargon, il coordonne des travaux sur l'ajustement des politiques publiques ou encore sur les expériences sociales-démocrates en Europe.
Quelques années plus tard, il explique «participer activement au mouvement politique En Marche !», en devenant l'un des «artisans de la construction» du mouvement d'Emmanuel Macron en Ile-de-France. Pendant la campagne pour l'élection présidentielle, il est le référent LREM dans le 17e arrondissement de Paris. La même année, il est investi par le parti pour les élections législatives.
Le 18 juin 2017, à la veille de ses 32 ans, Laurent Saint-Martin est élu député dans le Val-de-Marne (94) et siège à la commission des Finances et de l'Économie de l'Assemblée nationale, dont il devient le vice-président. En janvier 2020, il est ensuite élu rapporteur général de cette commission à l'unanimité. Sa fonction ? «Assurer le lien entre le Gouvernement et le Parlement sur tous les textes financiers et budgétaires examinés à l'Assemblée».
Un an plus tard, et après que le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a jeté l'éponge, il est investi par le parti présidentiel pour être tête de liste LREM en Ile-de-France pour les élections régionales. L'annonce officielle de cette candidature revient à la députée et porte-parole du parti Aurore Bergé, qui précise qu'il s'agit d'une «décision naturelle» prise de «manière très large».
Mi-mars, Laurent Saint-Martin a présenté les premières mesures de son programme, principalement axées sur l'insécurité. Pour lutter contre, il propose notamment la création d'une police armée régionale et le recours à des sociétés privées pour surveiller les lycées.