Six mineurs âgés de 14 à 16 ans viennent d'être mis en examen après la mort d'une collégienne de 14 ans, a confirmé le parquet d'Evry ce jeudi 25 février. La veille, ils avaient été présentés à un juge d'instruction.
Une mise en examen qui intervient quatre jours après que Lilibelle, 14 ans, a été tuée d'un coup de couteau lors d'une rixe entre bandes rivales à Saint-Chéron, dans l'Essonne (91).
Six adolescents âgés de 14 à 16 ans ont été mis en examen aujourd'hui dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'une collégienne de 14 ans poignardée lundi à Saint-Chéron (Essonne) lors d'une rixe entre jeunes, a annoncé la procureure d'Evry #AFP pic.twitter.com/XCd6EkLD4F
— Agence France-Presse (@afpfr) February 25, 2021
Touchée à l’abdomen, l’adolescente avait été transportée à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), où elle a succombé à ses blessures.
Ses principaux agresseurs, originaires de Dourdan (91), avaient tous été interpellés et placés en garde à vue. Déférés au parquet d'Evry mercredi, ils avaient été présentés à un juge d'instruction, selon un communiqué du procureur de la République d'Evry.
Mis en examen pour meurtre et violences aggravées
Le mineur âgé de 16 ans – qui a reconnu avoir porté le coup de couteau mortel – a été mis en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans, violences aggravées et participation à un groupement en vue de commettre des violences.
Déjà connu pour deux infractions, mais pas pour des faits de violences, cet adolescent a été placé en détention provisoire.
Les cinq autres sont poursuivis pour violences aggravées, participation à un groupement en vue de commettre des violences et non assistance à un mineur de 15 ans en danger, conformément aux réquisitions de la procureure Caroline Nisand.
Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de paraître en Ile-de-France et d'être en contact avec les coauteurs, les victimes et leur famille.
La rivalité entre des mineurs de Dourdan et de Saint-Chéron (91) remonte à cet été «sur fond de messages, d'insultes et de provocations sur les réseaux sociaux», a expliqué la magistrate dans un communiqué.