Le Tribunal administratif de Nice examinera ce lundi matin le recours déposé par l'Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UPLT) contre l’arrêté municipal du maire de Nice Christian Estrosi afin d'éviter une augmentation des contaminations liées au Covid.
Jusqu’au 20 février, il n’est plus permis de louer un appartement ou une maison meublée dans la cinquième ville de France. Or, cette mesure d’interdiction passe très mal auprès des propriétaires et des professionnels du secteur.
L’Union Nationale pour la Promotion de la location de Vacances, qui regroupe les plus grands acteurs du marché, dont Abritel-HomeAway, Leboncoin.fr et surtout Airbnb, a entamé une action devant le Tribunal administratif pour faire annuler cette mesure qu’il juge «pas cohérente», «infondée» et «discriminatoire».
une possible prolongation de cette mesure d'interdiction jusqu’au 3 mars
«Pas cohérente car Nice est la seule ville qui a pris un tel arrêté. Discriminatoire car les touristes, n’ont d’autres choix que de prendre un hôtel. Et infondée car les locations touristiques préservent au mieux des interactions avec l’extérieur. Dès le début de la crise, nous avons mis en place un protocole spécifique à la location meublée pour préserver la santé des vacanciers», assure pour sa part Timothée de Roux, président de l’Union nationale pour la promotion de la location de vacances (UPLT).
Cela dit, Christian Estrosi a même évoqué une possible prolongation de cette mesure d'interdiction jusqu’au 3 mars.
En attendant, la mairie de Nice indique que des contrôles «sur les plateformes et/ou sur la base de signalements de riverains» seront menés par ses agents pour sanctionner les particuliers qui ne respecteront pas l’arrêté.