Les chiffres de la délinquance de l’agglomération parisienne sont en net recul en 2020, selon un communiqué de la préfecture de police de Paris diffusé ce jeudi 28 janvier. Et c'est la capitale qui enregistre la plus forte baisse.
Les trois grands indicateurs de la délinquance seraient d'ailleurs tous en baisse, selon la PP : avec une chute de 20,8 % des atteintes aux biens, de 12,6 % des infractions économique et financière et de 8,8 % des atteintes volontaires à l'intégrité physique.
En détails, la préfecture de police de Paris – dont les services couvrent les quatre départements de Paris (75), des Hauts-de-Seine (92), de Seine-Saint-Denis (93) et du Val-de-Marne (94) – note une baisse de 17 % des vols violents ou encore d'environ 10 % des cambriolages, sur l'année 2020.
Il faut également souligner la diminution du nombre d'homicides de 6,5 % dans toute l'agglomération parisienne, tout comme celle des atteintes volontaires à l'intégrité physique (le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie), à - 8,8 %.
la capitale, bonne élève
A Paris, les chiffres sont encore plus impressionnants : avec une baisse de 36,5 % des homicides, de 26,8 % des atteintes aux biens, de 15,8 % des atteintes volontaires à l'intégrité physique ou encore de 18,3 % concernant les infractions économiques et financières.
Une réalité qui s'explique notamment «par le contexte particulier de la pandémie de Covid-19», comme le souligne la PP, et une année rythmée entre autres par plusieurs confinements et un couvre-feu toujours de rigueur.
Pas que du bon
Mais la période qui n'a pas eu que du bon, en matière de violences intrafamiliales par exemple. Si le nombre de plaintes déposées a été plus faible, selon les chiffres communiqués par la préfecture de police, les interventions pour motifs de différends familiaux ont quant à elles «augmenté de manière significative».
Même constat concernant les cambriolages dans les établissements professionnels, avec une hausse de 42,2 % dans toute l'agglomération parisienne, ainsi qu’une hausse des atteintes à la santé et à l’environnement. Sachant que cette dernière augmentation est directement liée au contexte sanitaire, souligne la PP, car cette catégorie prend en compte les infractions de non-respect du confinement.