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Ile-de- France : les femmes, «premières lignes de la crise sanitaire» selon une étude

Parmi elles, on trouve notamment les infirmières. Parmi elles, on trouve notamment les infirmières.[© Martin BUREAU / AFP]

Alors qu'elles ne représentent que 49,1 % des actifs en Ile-de-France, les femmes sont plus nombreuses à faire partie des «premières lignes» de la crise sanitaire engendrée par la pandémie de Covid-19, selon une étude de l'Institut Paris Région publiée à l'occasion de la Journée internationale du droit des femmes.

«Les femmes sont les plus nombreuses et les plus exposées au Sars-Cov-2», selon l'Observatoire régional de la Santé (ORS) Ile-de-France, qui souligne que «55 % des travailleurs-clés» sont de sexe féminin. Il existe en effet «une grande majorité de femmes [...] dans le secteur hospitalier et médico-social le plus exposé au risque».

De fait, en Ile-de-France, elles représentent 80 % du personnel hospitalier, 79 % du personnel médico-social. Pour autant, elles semblent moins touchées par des formes graves du coronavirus, puisque 38 femmes pour 100K ont été hospitalisées et 3 femmes pour 100K ont été placées en réanimation, contre respectivement 45 et 9 hommes.

Les femmes, sur le pont pendant le confinement

Selon une étude de l'Institut Paris Région (IPR) publiée mi-décembre, les femmes sont d'ailleurs 56,9 % à avoir continué à travailler pendant le confinement. «Un groupe central de travailleurs "essentiels" comprenant des professions qui assurent des besoins vitaux, leurs relais et des professions assurant des services publics nécessaires au quotidien», explique ainsi l'IPR.

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De fait, en Ile-de-France, les femmes sont 55,3 % à exercer un métier de «premières lignes», c'est-à-dire à occuper un poste dans les domaines de la santé, de l'alimentation, du nettoyage ou encore de la livraison. «Les professions les plus représentées sont celles des infirmiers, aides à domicile, agents de propreté, aides-soignants et vendeurs en alimentation qui regroupent 290.000 actifs» dans la région francilienne, selon les chiffres de l'IPR.

Elles sont également 77 % à travailler dans les services publics du quotidien, comme enseignantes, encadrantes de la petite enfance ou encore animatrices auprès des plus jeunes. Ces travailleuses assurent d'ailleurs, selon l'IPR, «des missions qui peuvent être définies comme essentielles, indépendamment de la crise sanitaire».

En revanche, elles ne sont que 38,4 % à exercer des métiers dits «relais des premières lignes», c'est-à-dire ceux qui «contribuent au bon fonctionnement et à la réalisation des missions des premières lignes». Parmi eux, on compte notamment les professions liées à la logistique, l'information ou encore au secteur bancaire.

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