Paris, Lille ou encore Toulouse... Dans plusieurs villes de France, des milliers de manifestants ont défilé ce samedi 21 novembre en réaction au texte de loi pénalisant la diffusion d'images des forces de l'ordre, notamment sur les réseaux sociaux. Ce projet porte, selon les manifestants, atteinte à la liberté d'expression.
Vendredi, l'Assemblée nationale votait dans une ambiance tendue la mesure la plus controversée de la proposition de loi, pénalisant cette diffusion malveillante de l'image des forces de l'ordre, avec des garanties du gouvernement sur le «droit d'informer».
"Les déclarations contradictoires du ministre Darmanin ont levé le voile sur les véritables intentions de ce gouvernement. Il s'agit bien de museler la presse !", le texte du @SNJ_national lors de la mobilisation #StopLoiSecuriteGlobale est à lire ici : https://t.co/avy8aQZE4P https://t.co/Z89roEDYmL
— SNJ - premier syndicat de journalistes (@SNJ_national) November 21, 2020
«L'équilibre est réaffirmé entre la liberté d'informer et la protection des forces de l'ordre», a estimé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors d'un débat houleux.
L'article litigieux pénalise d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la diffusion de «l'image du visage ou tout autre élément d'identification» des forces de l'ordre en intervention quand elle porte «atteinte» à leur «intégrité physique ou psychique», précise l'AFP.