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Immobilier : la hausse des visites virtuelles se confirme

Les visites virtuelles ont augmenté de 18 % depuis le début du confinement. [©Thomas COEX / AFP]

En cette période de confinement, les visites physiques de biens immobiliers sont interdites. Mais cette mesure n’a visiblement pas découragé les futurs potentiels acheteurs et locataires à poursuivre leurs recherches. Pour présélectionner leur logement, de nombreux particulier ont en effet opté pour des visites virtuelles.

Depuis l'entrée en vigueur de ce deuxième confinement, le 30 octobre dernier, Liberkeys, agence immobilière digitale présente sur six villes, a observé une augmentation de 18% des visites qui ont été réalisées virtuellement.

Comme l’explique Thomas Venturini, CEO et co-fondateur de la start-up lancé en janvier 2018, ces visites à distance se sont imposées comme «un incontournable depuis le début de la crise sanitaire».

Après avoir accéléré la commercialisation des biens au printemps, elles sont aujourd’hui à nouveau «plébiscitées par les futurs acquéreurs qui ne souhaitent pas remettre en question leurs projets immobiliers et poursuivent leurs recherches».

le logement présenté en 3D

Concrètement, pour rendre possible cette visite à distance, «un professionnel de la photo se rend à l'adresse du bien mis en vente pour prendre un ensemble de clichés, qu’il va ensuite reconstituer en visite virtuelle, c'est-à-dire qu'il va permettre à un potentiel acquéreur de visiter sur internet un logement en 3D».

Une visioconférence est ensuite organisée avec les acheteurs, au fil de laquelle «ils n’ont rien à faire à part regarder leur écran. Nous allons partager la modélisation 3D, les guider dans le logement, tout en commentant la visite en direct», poursuit Thomas Venturini.

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©Liberkeys

Toutefois, la visite virtuelle ne permettra pas de déclencher un achat, souligne le co-fondateur de l'agence. Et pour cause. «Avant d’acheter, il faut pouvoir se projeter réellement. C’est une décision qui a des conséquences sur plusieurs années. Il y a un investissement, on a besoin de sentir l’atmosphère et de s’imprégner des lieux.»

un gain de temps, une réduction des coûts...

En revanche, une visite virtuelle peut aboutir sur une location, car «c’est moins engageant», précise-t-il. «Il y a un préavis, on peut quitter les lieux rapidement. La location montre de très bons chiffres sur la signature de contrats sans visites physiques».

Dans tous les cas, cet outil est un gain de temps pour les deux parties. «Le particulier va pouvoir présélectionner son bien, et de son côté, l’agent va qualifier davantage la visite réelle qui aura lieu dans un deuxième temps». Sans compter que cet outil «réduit les coûts, et répond mieux aux exigences des consommateurs d’aujourd’hui».

Et même après le confinement, les visites virtuelles vont perdurer, selon Thomas Venturini. Grâce à cette technologie, «nous pouvons garantir l’expérience client tout en limitant les contacts.»

«Le confinement a fait augmenter le volume de visites virtuelles», mais beaucoup de particuliers avaient déjà choisi cette alternative en dehors de ce contexte, conclut-il.

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