Alors que la réforme du nouveau baccalauréat devait entrer pleinement en vigueur pour cette année 2020-2021, la virulence de l’épidémie de coronavirus, qui ne faiblit pas en France, a poussé le ministère de l’Education à modifier la façon dont les lycéens passeront l’examen.
«Pour tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat général et technologique», Jean-Michel Blanquer a annoncé ce vendredi que les évaluations communes de Première et Terminale seront tout simplement annulées (elles devaient être organisées en trois sessions, deux en Première et une en Terminale, à des dates fixées par chaque établissement).
Ces épreuves communes auraient dû compter pour 30 des 40% de la note, désormais considérées comme le contrôle continu (les 10% restants proviennent du livret scolaire, qui comprend l’évolution du niveau au cours de l’année mais aussi les commentaires des professeurs). Pour remplacer ces 30% manquant, les notes qui auraient dû être obtenues durant ces épreuves seront remplacées par celles reçus durant l’année scolaire et inscrites sur le bulletin de l'élève.
Les épreuves finales maintenues, pour le moment
Les matières concernées sont donc l’histoire-géographie, les langues vivantes, les mathématiques (pour la voie technologique, les enseignements scientifiques pour la voie générale), ainsi que la spécialité que l’élève ne poursuit pas lors de sa dernière année de lycée.
Les 60% restants de la note finale du baccalauréat seront distribuées lors des habituelles épreuves finales, accompagnées depuis la réforme par le grand oral. En espérant que ces rendez-vous importants puissent se tenir à la fin du printemps ou au début de l’été. Des adaptations sont déjà anticipées, indique le ministère.
Ces modifications ont été apportées afin de ne pas voir les lycées se retrouver avec tous les élèves de Première et Terminale au même moment dans les lieux, durant ces examens.