De brefs affrontements ont éclaté mercredi au niveau du péage de Vienne (Isère), sur l'A7, que des militants pro-Arménie avaient entrepris de bloquer en début de matinée.
«Au moins une personne a été blessée par un objet de type marteau», a-t-on appris auprès de la gendarmerie, alors que les médias locaux faisaient état de l'arrivée sur place de partisans de la Turquie.
Le blessé, un homme de 23 ans, a été évacué en état d'urgence relative vers l'hôpital de Vienne, selon la radio France Bleu Isère, qui fait état de la présence sur place de plusieurs ambulances.
Le quotidien régional Le Dauphiné libéré fait pour sa part état de quatre blessés.
La situation au niveau du trafic revenait toutefois à la normale vers 10H00, après le départ des manifestants.
«La circulation est rétablie dans les deux sens de circulation et les bouchons, qui ont pu atteindre 10 kilomètres sont en cours de résorption», a indiqué une porte-parole de l'opérateur Vinci Autoroutes.
«On veut que ça s'arrête. On veut la paix»
Un manifestant, se présentant sous le seul prénom d'Arthur, avait un peu plus tôt expliqué que ce rassemblement était motivé par la crainte qu'un «deuxième génocide» soit en train de se reproduire en Arménie.
Il avait chiffré entre 300 et 400 personnes le nombre de manifestants sur place. «On veut que ça s'arrête. On veut la paix», a-t-il dit.
«On n'est que trois millions en Arménie et on se bat contre trois pays, la Turquie, l'Azerbaïdjan et la Syrie - sans compter les Israéliens qui fournissent les drones» servant à bombarder les positions arméniennes, a dénoncé ce manifestant, alors que d'autres scandaient derrière lui «reconnaissance !».
La communauté arménienne réclame la reconnaissance de l'enclave séparatiste du Haut-Karabagh (ou Artsakh), peuplées d'Arméniens mais rattachée à l'Azerbaïdjan.