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Attentat à Conflans : le collège où enseignait Samuel Paty pourrait être renommé à son nom

Le collège du Bois d'Aulne, où de nombreux élèves sont venus se recueillir ce week-end. Le collège du Bois d'Aulne, où de nombreux élèves sont venus se recueillir ce week-end.[© Bertrand GUAY / AFP]

Le collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Saint-Honorine (78), pourrait être renommé en l'honneur de son professeur d'histoire-géographie assassiné, Samuel Paty. C'est ce que propose le département des Yvelines.

Dans un communiqué diffusé ce week-end, le département des Yvelines – dirigé par Pierre Bédier – a fait part de son souhait de «renommer le collège du Bois d’Aulne, à Conflans Sainte-Honorine, du nom de Samuel Paty [...] afin d’honorer la mémoire de l’enseignant décapité devant l’établissement par un terroriste islamiste».

Avant la validation définitive du département qui gère les collèges de son territoire, cette proposition devra d'abord être soumise au vote lors du prochain conseil d'administration du collège qui doit se tenir après les vacances de la Toussaint, ainsi qu'au conseil municipal de la ville.

«Pour que personne n'oublie ce drame»

«Nous proposons que le collège du Bois d’Aulne prenne le nom de Samuel Paty pour que personne n’oublie jamais ce drame», s'est ainsi exprimé Pierre Bédier. «Il est de notre devoir de continuer à la défendre coûte que coûte et de ne jamais céder face à la barbarie», a-t-il ajouté.

Ce professeur d'histoire-géographie rentrait chez lui, après sa journée de travail ce vendredi 16 octobre, lorsqu'il a été attaqué et décapité à quelques mètres de l'établissement où il enseignait, lâchement assassiné par un jeune terroriste tchétchène de 18 ans, pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

Vers la création de cellules police-justice dédiées ?

Un drame dans ce quartier calme de Conflans-Saint-Honorine, qui attend désormais des réponses politiques. Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France a d'ores et déjà demandé la création de «cellules police-justice», auprès desquelles les enseignants, comme les élèves, pourraient faire des «signalements» en cas de menace.

«Il va falloir frapper très vite, très fort, il va falloir assurer la protection de nos enseignants», a ainsi martelé Valérie Pécresse auprès de Cnews, assurant que ce n'était pas l'Education nationale qui arriverait à le faire, mais bien «la police et la justice».

De leur côté, Emmanuel Macron, le président de la République et son gouvernement ont promis des réponses politiques «à court et moyen terme» après l'assassinat de ce professeur, auquel plusieurs dizaines de milliers de personnes ont rendu hommage dimanche.

Retrouvez toute l'actualité sur l'attaque de Samuel Paty ICI

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