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Professeur décapité : le numéro vert ouvert par le gouvernement fait polémique

Certains internautes en colère pensent que la stratégie du gouvernement n'est pas la bonne.[Capture Twitter]

Après le drame de Conflans-Sainte-Honorine, un numéro vert a été lancé, à destination de tous les personnels de l'éducation nationale, mais cette stratégie est vertement critiquée.

De nombreux professeurs et des anonymes estiment que ce numéro, le 0.805.500.005, ne répond pas à l'urgence du moment.

Certains ne comprennent pas la tendance qui consiste à systématiquement ouvrir une cellule d'aide psychologique ou organiser un grande réflexion après un drame.

Dans les faits, ce numéro existait avant l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, comme l'ont fait remarquer certains. Le tweet d'origine, en laissant entendre que le dispositif était mis en place, manquait de précision. 

Le hashtag #Pasdevague mis en avant

Mais les internautes, qui ont la dent dure, rappellent également que la même stratégie avait été adoptée, fin 2018, après l'affaire de Créteil, lorsqu'un élève avait braqué son professeur en plein cours, avec une arme qui s'était avérée factice.

Deux ans plus tard, ils n'ont pas l'impression que la situation ait beaucoup évolué, et le hashtag #Pasdevague est à nouveau mis en avant sur les réseaux.

C'est sous cette bannière qu'ils racontent les anecdotes illustrant le manque de soutien de leur hiérarchie ou de l'institution dans son ensemble, face aux problèmes que peuvent rencontrer les enseignants au quotidien. Et certaines font frémir. 

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