La préfecture de police de Paris a confirmé que la forte déflagration entendue ce mercredi 30 septembre dans toute l'Ile-de-France, était due au passage d'un avion de chasse qui a franchi le mur du son. Mais que signifie concrètement franchir le mur du son ? et à quelle vitesse ce seuil est-il atteint précisément ?
Pour un pilote de chasse, franchir, ou passer le mur du son, signifie tout simplement que son avion atteint une vitesse supersonique, c'est-à-dire que l'appareil se déplace à une vitesse supérieure à la vitesse du son, qui, au sol, est d'environ 340 mètres par seconde, soit 1.224 km / h.
Un bruit très important à été entendu à Paris et en région parisienne. Il n'y a pas d'explosion, il s'agit d'un avion de chasse qui a franchi le mur du son.
N'encombrez pas les lignes de secours !— Préfecture de Police (@prefpolice) September 30, 2020
Cette vitesse, également appelée Mach 1, provoque une onde de choc sous forme de déflagration et c'est précisément ce qu'ont entendu les Franciliens ce mercredi.
Un «bang» caractéristique
Pour employer une image, c'est un peu comme si l'appareil rencontrait une espèce de mur fictif provoqué par l'accumulation du bruit qu'il rattrape. Et c'est donc cette accumulation d'ondes qui provoque ce «bang» si impressionnant.
Cette secousse a d'ailleurs été ressentie dans toute la région parisienne, jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde de la capitale. Elle a également été entendue sur les cours de Roland-Garros, surprenant, au passage, quelques joueurs de tennis en plein match.
Quand le bruit d'une détonation surprend Koepfer et Wawrinka en pleine partie...
C'est en fait un avion de chasse qui vient de passer le mur du son !#RolandGarros #RG20
Le match à suivre en direct : https://t.co/YAi6kMdBUc pic.twitter.com/ieWEXziu8F— France tv sport (@francetvsport) September 30, 2020
En février 2019, un événement similaire avait donné lieu à une panique générale dans l'Oise. Là encore, le bruit entendu par les habitants était dû au passage d'un avion de chasse.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs messages paniqués avaient été publiés relayant parfois des rumeurs d'incidents graves, comme l'explosion d'une usine chimique, avant d'être démentis par la préfecture.