La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a donné le signal de départ de la 21ème et dernière étape du Tour de France 2020, ce dimanche 20 septembre.
Dans un message diffusé sur Twitter cet après-midi, Valérie Pécresse apporte son soutien à la «fête populaire» de la Grande Boucle, alors que «certains marquent leur mépris pour ses coureurs et ses spectateurs».
La ténor de la droite francilienne s'adresse en filigrane au parti des écologistes, dont les élus ont critiqué à plusieurs reprises l'épreuve reine du cyclisme français. «Le Tour c'est la France !», lance-t-elle, saluant «la fête du vélo, de l'effort, du dépassement et de nos territoires.».
@vpecresse donne le coup de départ de la dernière étape du Tour de France et répond à ses détracteurs : "Certains ont eu des mots méprisants à l'égard des sportifs et condescendants à l'égard des spectateurs. Moi je leur dis que le Tour, c'est la France" #TdF2020 #TDFunited pic.twitter.com/YPOWwlvvPR
— les Républicains IDF (@RepIDF) September 20, 2020
le tour de france accuse dE POLLUTION
Dans une interview au journal Le Progrès, le 10 septembre dernier, le nouveau maire de Lyon Grégory Doucet avait exprimé ses griefs vis-à-vis de l'épreuve : «Le Tour de France continue de véhiculer une image machiste du sport», avait-il déploré, ajoutant que la compétition n'était pas «écoresponsable». Ses déclarations ont suscité un énorme tollé au sein du monde sportif et politique.
Elles rentrent toutefois en adhésion avec de nombreux militants du parti écologiste qui reprochent au Tour de France diverses pollutions telles que celles provoquées par le survol des hélicoptères et la distribution massive de goodies. A Rennes, la nouvelle majorité écologiste refuse le passage de la course dans la ville en raison «de la gestion catastrophique des déchets».
Ce mercredi 16 septembre, déjà, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy avait lancé un tacle à la majorité écologiste, à l'occasion d'une participation au forum de la ville de Paris. «Jamais je n'aurais imaginé que l'on attaquerait ces gens-là, qu'on les mépriserait en les traitant de pollueurs...», s'était-il offusqué.